Le reconditionné révolutionne progressivement divers secteurs et vient transformer le paysage automobile. Alors que de plus en plus de Français adoptent cette tendance, explorons son potentiel dans le secteur des véhicules d’entreprise. Une alternative qui défie les normes établies, offrant des bénéfices économiques, environnementaux et sociaux, tout en affirmant sa rentabilité.
Près de 6 Français sur 10 déclarent qu’ils sont prêts à se tourner vers le reconditionné et près d’un sur deux a déjà sauté le pas en ayant acheté un téléphone reconditionné*, avec une augmentation de 8 points comparé à 2022.
Initialement adopté dans le domaine des nouvelles technologies telles que les smartphones et les ordinateurs, le concept du reconditionné progresse et se positionne comme une tendance prometteuse. Pourquoi ne le serait-elle pas dans les véhicules d’entreprise ?
Les véhicules reconditionnés, bankables ?
Déconstruire les idées préconçues
Les habitudes sont parfois tenaces et les idées enracinées depuis longtemps peuvent être difficiles à modifier. Les voitures de société sont souvent perçues par les employés comme un symbole de négociation salariale et de statut social, où le neuf prime. Mais en quoi une voiture neuve est-elle plus attractive pour les employés ?
Commençons par faire la distinction entre voiture d’occasion et reconditionnée. Contrairement à la première, la seconde subit un processus rigoureux de tests et de remise à niveau, tant sur le plan mécanique qu’esthétique.
En offrant des véhicules remis à neuf, l’entreprise est en mesure de proposer des modèles plus haut de gamme à ses salariés que s’il devait acheter une flotte neuve. Cet argument vient ainsi combler les attentes en termes de statut de certains employés.
Examinons les autres arguments en faveur de ce type de véhicules.
Une affirmation de l’engagement RSE
Pour une entreprise, l’adoption de véhicules reconditionnés témoigne d’un fort engagement envers la responsabilité sociétale et environnementale (RSE) :
- Réduction de l’empreinte carbone. En optant pour des véhicules reconditionnés, les entreprises contribuent à réduire leur impact sur l’environnement en évitant la fabrication de nouveaux véhicules, ce qui nécessite une quantité importante de ressources naturelles et génère des émissions de gaz à effet de serre.
- Prolongation de la durée de vie des véhicules. En rénovant et en remettant à neuf des véhicules déjà existants, on prolonge leur durée de vie utile, ce qui permet de maximiser l’utilisation des ressources déjà investies dans leur fabrication.
- Promotion de l’économie circulaire. Le reconditionnement des véhicules s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, où les produits sont réutilisés, réparés et recyclés autant que possible afin de réduire le gaspillage et de préserver les ressources naturelles.
- Sensibilisation des parties prenantes. En adoptant une approche proactive en matière de RSE, les entreprises montrent leur engagement envers la préservation de l’environnement, ce qui peut avoir un impact positif sur leur image de marque et renforcer la confiance de leurs parties prenantes, y compris les clients, les employés et les investisseurs. Cela représente également un atout notable en termes de marque employeur ! A l’heure où le recrutement peut être un combat de longue haleine, ce point est à prendre en considération.
Un outil RH stratégique
En établissant une marque employeur solide, l’entreprise attire des profils qui partagent ses valeurs. La voiture n’est plus l’objet prioritaire pour bon nombre de salariés aujourd’hui. Les avantages et services associés à celle-ci deviennent plus attractifs.
Selon l’édition 2023 du baromètre de perception de la RSE, d’après une enquête menée par Kantar, 83 % des salariés des entreprises responsables indiquent avoir plaisir à travailler dans leur société et 83 % des collaborateurs engagés dans l’initiative RSE de leur entreprise recommandent leur employeur ! Notons également que 79 % d’entre eux se voient toujours travailler dans leur société dans les 3 ans et 90 % en sont fiers. Par conséquent, adopter une démarche RSE contribue à attirer et fidéliser les salariés.
Du reconditionné électrique pour aller plus loin
Pour aller plus loin dans la démarche, l’option du reconditionnement 100 % électrique s’avère être l’ultime choix. Chez Backliz (groupe Yooliz), nous repoussons les limites en offrant des véhicules reconditionnés exclusivement électriques en leasing, renforçant ainsi notre engagement en faveur de l’environnement.
Durant leur utilisation, les véhicules électriques émettent en moyenne entre 20 et 50 g de CO2 par kilomètre, selon la source d’électricité utilisée pour les recharger, tandis que les véhicules thermiques peuvent émettre entre 200 et 250 g de CO2 par kilomètre pour l’essence et entre 150 et 200 g pour le diesel. Un argument de poids pour l’entreprise dans sa démarche RSE et dans l’affirmation de sa marque employeur !
En résumé, le reconditionné, surtout s’il concerne des véhicules électriques, s’inscrit dans une démarche vertueuse. Il émerge comme une option bankable, bénéfique tant pour les employés que pour les entreprises, alliant aspects économiques, environnementaux et sociaux dans une approche globale et durable.
Une solution win-win pour tous !
* Source : www.republik-retail.fr
